On s’inquiète tout de même en cette fin d’année 2015 des mesures annoncées par le gouvernement concernant les logiciels d’encaissement. En effet, un processus de certification a été mis en place (norme nf 525), cependant, ce processus est payant, ne serait-ce que pour accéder à la documentation définissant la norme nf 525 il faut débourser 500€ HT. Le processus complet de certifications pourrait coûter au total jusqu’à 6000€ HT. Hors bon nombre de petits acteurs indépendants n’auront pas les moyens de financer l’obtention de telles certifications : ISO ou NF. Ainsi les industriels et les financiers risquent de faire main basse sur ce secteur d’activité qui s’était ouvert ces dernières années, permettant de disposer d’une offre diversifiée tant en terme de fonctionnalités que de prix.
De mon côté, j’ai adressé un courrier au président de l’Aful dont mon entreprise est adhérente et à ma député, Madame Delphine Batho dans l’objectif d’obtenir de l’aide afin que les petits acteurs de ce secteur d’activité ne soient pas écartés par ces dispositions visant à la base à lutter contre la fraude à la T.V.A. lors des encaissements. Le dispositif devrait entrer en vigueur en 2018, ceci laisse encore un peu de temps pour essayer de faire bouger les choses.