Nous vivons sur Terre dans un monde fini au sein duquel notre communauté, l’Humanité, ne fait qu’accroître le nombre de ses individus actifs sur la planète. Ce alors que beaucoup d’autres espèces connaissent une destinée tragique, trop souvent du fait de nos activités. Même si nous parvenions à maintenir notre niveau de population sur la Terre, le besoin en énergie et en ressources naturelles dans le monde, à population constante, ne ferait également que croître au fil du temps, du fait des progrès de la science, de l’allongement de la durée de vie des individus et de leur besoin croissant en consommation d’énergie et en ressources naturelles.
Par ailleurs, force est de constater que « Le Monde Politique », garant du bien commun et de l’intérêt général, est divisé, et que son action est par ailleurs trop souvent restreinte à des enjeux régionaux (nationaux : chacun veut sa part du gâteau « Croissance Mondiale » à grand coup de couteau Impérialiste). Dans cette pagaille politique, les multinationales tirent leurs épingles du jeu et pillent tranquillement les ressources naturelles des Etats corruptibles.
Le constat à l’aube du XXIème siècle est qu’il n’y a donc aucun contrôle démographique et aucune politique définie quant à la production et au partage des richesses, à la consommation et au partage de l’énergie et des ressources naturelles sur Terre : c’est la jungle, comme aux premiers temps. Sauf que la panoplie pour jouer à la guerre et mettre la main sur le magot s’est largement étoffée.
Parmis ces armes, l’économie est devenu l’outil de la « Modernité » pour soumettre ses adversaires. L’impérialisme économique est devenu la norme, tout comme la compétition s’impose à tous comme la chose la plus naturelle. Ce n’est pas le cas, la compétition est une valeur néfaste, qui nuit à l’Humanité. Les rapports de force dans « Le Monde » n’ont pas changé, ils ont juste changé de référentiel. A titre d’exemple, on pourrait dire que l’emploi a remplacé le fouet, que les capitalistes (au sens de ceux qui détiennent réellement les moyens de production et les capitaux) ont remplacé les monarques, que la violence psychique s’est substituée à la violence physique mais l’Humanité continue à exprimer tristement les maux qui l’habitent depuis la nuit des temps. C’est en réalité cet état de fait que « La Politique » devrait combattre tous les jours.
Dans ces conditions, quelles perspectives pourrions-nous envisager pour vivre bien, en paix, tous ensemble sur la Terre ? la question semble bête tant sa formulation est triviale, mais il n’est pas question ici de tenter d’y répondre : c’est « le sujet » dont il est question au travers de cette question qu’il est nécessaire de mieux décrire, ce afin de trouver le vocabulaire pour en définir le périmètre et les enjeux.
C’est au terme de ce processus d’identification du projet « vivre tous ensemble dans la paix sur Terre » qu’il sera possible de répondre aux enjeux du Monde contemporain. Tant que l’on tente de répondre aux problématiques du Monde contemporain avec le language que nous héritons de notre patrimoine culturel, il ne sera pas possible de trouver les mots pour faire le dessein du rêve qui nous habite. C’est faire le choix d’une vision d’avenir qui nous permettra de transformer pacifiquement nos sociétés vers un nouvel « Idéal Démocratique ».
Le rationalisme ne peut conduire qu’à des affirmations à priori sensées. Osons l’exercice, « l’avenir sera fait de plus d’individus avec moins de ressources à disposition de génération en génération » : l’avenir radieux sera donc fait de contrôle démographique, de partage de l’énergie et des ressources natuelles, de partage des richesses et de recyclage ou il ne sera pas « radieux » ! Cette dernière proposition énonce les défis que le « Monde Politique » doit relever pour faire progresser l’Humanité dans les générations à venir, leur rôle est de protéger le bien commun et l’intérêt général de l’Humanité.